Bijoux Croix de Ankh

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Caractéristiques de la croix de Ankh

Le symbole de l’ânkh, également appelé croix ansée, croix de vie, clé de vie, croix égyptienne ou croix du Nil, symbolise le mot “vie” dans les hiéroglyphes égyptiens.

Il représente la vie terrestre et l’existence éternelle dans l’au-delà.

Sa popularité en tant que motif décoratif a ressurgi depuis la fin du XXe siècle. Des figures telles que la déesse Isis, Maât, Atoum et Sekhmet sont souvent illustrées tenant l’ânkh.

Le pharaon, arborant également ce symbole, est présenté comme une entité divine, recevant l’ânkh des dieux bien qu’il ne l’emploie pas de manière active.

La Croix de Ankh égyptienne : origines, représentations, significations, symboles dans la géométrie sacrée et bienfaits.

Qu’est-ce que la croix de vie, également appelée Ânkh ?

Le symbole de l’ânkh, aussi connu sous les noms de croix ansée, croix de vie, clé de vie, ou croix égyptienne, symbolise le mot « vie » en hiéroglyphes égyptiens. Utilisé par les anciens Égyptiens pour représenter la vie terrestre et l’immortalité dans l’au-delà, l’ânkh connaît une popularité renouvelée comme élément décoratif depuis la fin du XXe siècle.

Ce symbole est fréquemment associé à diverses divinités, notamment la déesse Isis, Maât la déesse de la vérité, Atoum le dieu du soleil, et Sekhmet la déesse guerrière. Le pharaon est également représenté tenant l’ânkh, ce qui souligne sa divinité; il est souvent montré le tenant passivement, un cadeau des dieux, sans pour autant l’utiliser activement.

L’ânkh est omniprésent dans l’art égyptien, notamment dans les tombes, sur les murs des temples, des stèles, des statues, et des frises. Elle est prédominante dans l’art funéraire, où elle symbolise une force vitale éternelle. Elle est généralement représentée peinte ou sculptée, et certains objets comme des miroirs prenaient également sa forme. Dans l’art amarnien, l’ânkh est portée par les rayons du soleil se terminant par des mains, illustrant le soleil comme source de vie sur Terre.

Que représente l’ânkh, la croix de vie ? 

L’ânkh est formée d’une barre verticale longue, d’une barre horizontale plus courte, et d’un ovale à leur croisement, créant ainsi une croix latine avec un anneau remplaçant la barre supérieure verticale. Elle peut apparaître dans diverses couleurs. Dans l’art égyptien, l’ânkh est couramment associée aux divinités et est souvent tenue par la boucle ou portée avec les bras croisés devant la poitrine, dans chaque main. Elle est fréquemment représentée aux extrémités des doigts d’une divinité, symbolisant la vie accordée à une momie. Positionnée près de la bouche et du nez, elle est censée insuffler la vie, et placée près des pieds, elle offre une protection divine aux défunts.

Ce symbole est lié à plusieurs divinités égyptiennes telles qu’Isis, Maât la déesse de la vérité, Atoum le dieu du soleil, et Sekhmet la déesse guerrière. Le pharaon, également vu comme une figure divine, porte l’ânkh, perçu comme un objet divin qui lui a été confié par les dieux, souvent tenu comme un simple accessoire sans utilisation active. L’ânkh figure dans de nombreux éléments de la culture égyptienne, notamment les tombes, les temples, les stèles, les statues, et les frises, souvent utilisée dans l’art funéraire comme un symbole de force vitale éternelle, et elle est typiquement peinte ou sculptée. Certains miroirs prenaient également la forme de l’ânkh. Dans l’art amarnien, elle est illustrée portée par les rayons du soleil, représentant ainsi le soleil qui dispense la vie sur Terre.

Les racines de la croix de vie égyptienne Ankh

L’ancienne Egypte

La civilisation égyptienne a émergé au quatrième millénaire avant J.-C., se distinguant par ses avancées dans les arts, les sciences, les techniques agricoles, son organisation sociale et sa gestion des crues du Nil, soutenue par l’adoption d’un système d’écriture. Cet alphabet reposait sur les hiéroglyphes, des représentations simplifiées et expressives d’objets, de scènes de la vie quotidienne et de divinités. Cependant, le hiéroglyphe de l’ânkh se distingue par son absence de signification littérale. L’origine de cette croix de vie égyptienne demeure enveloppée de mystère, bien qu’elle soit utilisée depuis les premiers temps de la période dynastique, s’étendant de 3150 à 2613 avant J.-C. L’ânkh était omniprésente lors des cérémonies rituelles et servait de talisman protecteur.

La croix avec un manche 

Les chrétiens coptes d’Égypte ont adopté une croix similaire à l’ânkh, désignée sous le nom de “crux ansata” en latin, signifiant “croix avec un manche” ou “croix ansée”. Lors de la destruction du temple de Sarapis par l’évêque Théophile d’Alexandrie en 391, pour marquer la suprématie du christianisme sur le paganisme, la croix égyptienne était encore visible sur les murs restants. Les chrétiens y ont vu une analogie avec la croix du Christ, la considérant comme un symbole de la victoire de la vie sur la mort. En conséquence, les coptes ont intégré une croix semblable à l’ânkh dans leur iconographie religieuse, remplaçant l’anneau ovale de l’ânkh par un cercle complet. Ce symbole a été fréquemment utilisé sur les stèles funéraires et les textiles pendant les premiers siècles chrétiens en Égypte, mais sa popularité a décliné suite à la conquête arabe au VIIe siècle. Ainsi, l’ânkh est progressivement devenu un symbole adopté par une autre religion au fil des siècles.

Utilisation contemporaine de la croix de vie égyptienne Ânkh

Récemment, l’ânkh est devenu un symbole populaire en Occident, fréquemment utilisé dans les bijoux et les tatouages. Ce regain d’intérêt pour l’ânkh remonte au mouvement de contre-culture des années 1960, attisé par une fascination pour les anciennes croyances religieuses. Au XXIe siècle, l’ânkh est souvent perçu comme un emblème d’ascendance africaine et d’identité culturelle. Elle est également liée à la religion de Kemet, qui s’inspire de l’ancienne religion égyptienne. Dans la culture gothique, l’ânkh est associé aux vampires, notamment popularisé par le film “The Hunger” de 1983. Par ailleurs, l’ânkh est également adopté par de nombreux adeptes du mouvement “new age” et par des néo-païens qui le considèrent comme un symbole de vie ou parfois de sagesse.

La véritable signification de la croix Egyptienne ânkh

L’ânkh, également appelée croix de vie, signifie “vie” et “je suis” en égyptien. Pour les anciens Égyptiens, la vie terrestre était seulement une partie de l’existence éternelle. Ainsi, l’ânkh symbolisait à la fois la vie sur Terre et l’immortalité dans l’au-delà. Le terme “anokh” se retrouve aussi en copte, une langue issue de l’égyptien ancien, et en hébreu biblique où il signifie “Je suis Dieu”, donc “Je suis éternel”.

Les couleurs de l’ânkh avaient également leurs propres significations : le bleu symbolisait les divinités et le ciel, l’or et le jaune le Sud, le vert était lié au Nil Vert et au Nord, l’argent brillant représentait la vie terrestre, et l’argent oxydé évoquait l’Ouest et le monde des morts.

Le symbole de l’ânkh est vu comme un représentant de la vie éternelle. L’axe vertical symbolise la dimension divine et l’axe horizontal la dimension physique, illustrant la vie spirituelle de l’âme avec l’ovale symbolisant l’éternité des divinités vivantes et la croix une continuité.

L’ânkh peut aussi représenter l’union du masculin et du féminin, associée à Osiris et Isis, ainsi qu’à la Terre et au Ciel, symbolisant la création de la vie par l’harmonie entre les deux sexes.

En lien avec le Nil, la barre verticale de l’ânkh représente la vallée du Nil et la Haute-Égypte, tandis que la barre horizontale symbolise le nœud d’Isis, reliant les deux parties du fleuve et du pays.

Il y a aussi une théorie selon laquelle l’ânkh pourrait être inspirée de la vertèbre thoracique d’un taureau, associée au pouvoir et à la stabilité, symbolisée par le sceptre et le pilier Djed.

L’ânkh a aussi une dimension magique, souvent utilisée comme amulette pour symboliser la vie et pour invoquer la santé et l’intégrité. Spirituellement, la boucle représente l’âme éternelle et la croix la mort, offrant une clé pour comprendre les mystères de la vie et de la mort. Certaines théories proposent également que l’ânkh ait pu symboliser la courroie d’une sandale, représentant le mouvement et la vie, et il a même été suggéré que l’ânkh aurait pu être un miroir, bien que cette idée soit moins acceptée car les divinités étaient souvent représentées tenant l’ânkh par l’anneau, ce qui serait inapproprié pour un miroir.

Les symboles de la croix de vie Ankh 

Pour canaliser les énergies 

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui portent la croix égyptienne sans en comprendre pleinement le message profond sur la vie, la voyant souvent juste comme un objet décoratif sans y penser davantage. En réalité, cette croix fonctionne comme un canal énergétique. Le symbole de l’ankh égyptien possède une énergie intrinsèque, capable d’attirer et de canaliser d’autres énergies, ce qui en fait un outil privilégié dans certaines pratiques spirituelles, magiques ou occultes.

Il est intéressant de noter que les femmes semblent être particulièrement attirées par la signification de la croix de vie, ce qui pourrait indiquer que le symbole contient une énergie créatrice de vie et possède des pouvoirs tangibles. Même parmi ceux initialement sceptiques, beaucoup ont rapporté ressentir une “douce énergie” émanant de la croix égyptienne lorsqu’ils la tenaient, surtout lorsqu’ils ont essayé une bague à l’effigie de l’ânkh. Ces témoignages sont souvent particulièrement révélateurs de l’impact émotionnel et spirituel du symbole.

La vie comme symboles d’amour 

L’amour de la vie constituait un aspect fondamental de la civilisation égyptienne. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle leur fascination pour les rites funéraires, les tombeaux grandioses et les traditions des momies révélait une obsession de la mort, ces éléments célébraient en réalité la vie et, souvent, l’existence au-delà de celle-ci. Les Égyptiens s’intéressaient même à l’extension de la vie et à l’immortalité, explorations qui pourraient être vues comme des formes de magie secrète ou de méditation philosophique sur l’héritage et la postérité.

La croix égyptienne, l’ânkh, symbolise cet amour de la vie et la reconnaissance de la vie comme un don précieux. Ce message est central dans l’interprétation de l’ânkh. À travers ce symbole, nous sommes invités à réfléchir à l’importance de chérir la vie, de l’emplir d’énergie, de vitalité et de positivité.

Les années 60

Pendant des siècles, le symbole de l’ânkh égyptien fut largement oublié, avant de connaître un renouveau remarquable dans les années 1960. Bien que des preuves de ce regain d’intérêt existent, les raisons précises de ce phénomène demeurent floues. À cette époque, porter une amulette de la croix de vie égyptienne était perçu par les hippies comme un signe d’identification à leur communauté. Plutôt que de se concentrer uniquement sur la signification de l’ânkh, il serait peut-être plus éclairant d’examiner le contexte de son utilisation. Les Égyptiens célébraient la vie et l’amour à travers d’importants rituels impliquant musique, danse, fleurs, parfums et encens, qui s’apparentaient peut-être à l’idéal hippie de festivités libres et communautaires.

Le symbole égyptien de l’ânkh a été oublié pendant des siècles jusqu’à son soudain regain de popularité dans les années 1960. Bien que certaines preuves expliquent ce renouveau, les véritables raisons demeurent un mystère. Cependant, pour les hippies de cette époque, porter une amulette de la croix de vie égyptienne symbolisait l’appartenance à leur mouvement. Plutôt que de chercher une signification précise de l’ânkh, il serait peut-être plus pertinent d’explorer le contexte dans lequel il était utilisé. Les Égyptiens, qui célébraient la vie et l’amour à travers d’élaborés rituels incluant musique, danse, fleurs, parfums et encens, partageaient peut-être des similitudes avec l’idéal hippie de célébration libre et ouverte.

Le symbole de l’anti système 

Durant l’ère du Rock’n’roll, l’ânkh a évolué pour devenir un symbole de contestation parmi ceux qui cherchaient à défier le système et l’establishment. Bien qu’à l’origine utilisé à des fins religieuses, il a été adopté comme icône de la rébellion populaire. La jeunesse de l’époque, exacerbée par des conflits violents tels que la guerre du Vietnam, a commencé à arborer la croix de vie comme un signe de l’importance accordée à la vie et à l’amour, affirmant leur désir de liberté. Ainsi, l’ânkh est devenu l’un des emblèmes les plus emblématiques de la culture subversive de cette période.

Croix copte des chrétiens égyptiens

L’histoire riche de l’Égypte ancienne, avec ses pyramides et ses pharaons, est bien connue. Après l’effondrement de cette civilisation, les empires grecs puis romains ont dominé la région. Par la suite, un royaume autonome s’est formé et a persisté pendant plusieurs siècles, période durant laquelle l’Égypte, comme le reste du Moyen-Orient et de l’Europe, a été influencée par une vague massive de christianisation. Malgré les premières persécutions, les chrétiens ont réussi à diffuser l’Évangile plus largement que jamais, menant à l’émergence d’une importante communauté chrétienne en Égypte : les Coptes.

L’adoption d’un symbole qui lie Dieu aux traditions d’un pays longtemps imprégné de polythéisme n’était pas une tâche aisée pour ces Égyptiens de souche mais de foi chrétienne. La réponse fut trouvée dans la croix de vie, permettant ainsi une intégration du christianisme au sein de la tradition religieuse égyptienne, tout en conservant certains de ses symboles ancestraux. Bien que la signification de la croix égyptienne ait évolué, sa présence a perduré. Aujourd’hui, les communautés coptes à travers le monde continuent d’utiliser l’ânkh comme emblème de leurs églises, démontrant qu’une tradition qui sait évoluer peut perdurer à travers les âges.

Symbole africain